Initialement programmée une semaine plus tôt au calendrier, la sortie du 25 septembre à l’île de Riou se promettait d’être belle. Gé vous la fait vivre ou revivre...

« S’il est une rando où dame NATURE et ses éléments nous ont contrariés c’est bien celle-là ! En effet, la semaine qui a précédé cette journée a été soumise à quelques renverses de vents allant du NNW au NNE, pour finalement se stabiliser (relativement) à ESE. Nous offrant une «fenêtre» MTO opportune le matin du 25/09: on saute dessus !

A 7H15, départ pour les GOUDES: 15 participants. Monique (dite Momo), Christine (dite Cricri), Béatrice (dite Béa), Nathalie(dite Nat), Delphine(dite Delph, comme le temple), Jean-Pierre (dit JPK), Yannick (dit Yan), Jean-Marie (dit le Lyonnais), Gérard.B (dit soumsoum!), Patrick (dit Pat), Michel (dit 4X4), Vincent (dit Vince), Philippe (dit le Taiseux), Eric (dit Ricou), Gérard.K (dit Gé) *

*les surnoms attribués à chacun, ne sont que le pur fruit de la fiction !

Voilà la fine équipe, au départ de la rando: 7 K2 et un K1

Les GOUDES, 1er sport retenu, trouver une place de parking… Ouf ! Nous y parvenons sans trop de difficultés vue l’heure à laquelle nous y sommes parvenus. En guise d’échauffement, portage des bateaux par l’escalier d’accès jusqu’à la plage de mise à l’eau. Sur ce coup là, j’étais indisponible pour le portage avec la plus grande tolérance du groupe pour cause de hanche défaillante: « merci à tous ! »

Le petit schéma sur le sable, décrivant le contexte de notre rando, accompli, et après avoir récupéré Michel et Christine sur un lieu d’embarquement plus adapté : « En route ! »

Au sortir du port des GOUDES, quelques ajustements de jupes, de gouvernail et autre sont  nécessaires avant d’entrer dans le vif du sujet. Nous contournons le cap CROISETTE, nous longeons l’île MAIRE. Le ton est donné, un clapot bien formé, nous y attend. Nous mettons le cap sur l’île de JARRE et nous nous confrontons à une houle de SSE avec des creux de 0.80 m par moment. Pas de problèms majeur, quelques rappels sur la discipline de groupe, placement des pagaies face à cette mer, nous approchons de RIOU. La mer se tasse un peu, mais le vent est toujours de la partie. Nous arrivons à la calanque de MONASTERIO au terme de 6 km parcourus en 1 heure 15, ce qui est pas mal , vent de face (10/12 nœuds) et creux augmentant à l’approche de JARRE. Nous profitons du lieu pour nous alimenter, faire ou refaire les réglages de gouvernail, avant de rentrer dans une mer poussante, plus forte et difficile à gérer.

Le parcours initialement envisagé s’en trouve modifié, nous n’irons pas à la calanque de MARSEILLEVEYRE comme prévu, mais nous mettons le cap sur la pointe Ouest de l’île de JARRE pour ensuite viser CALLELONGUE. Le vent est monté plus tôt qu’annoncé et la mer a suivi. Les bateaux sont stables et les équipages concentrés. À l’approche de JARRE, la mer est hérissée de vaguelettes sur les vagues, le tableau est curieux mais guère sympathique, nous prenons l’option de nous éloigner de JARRE momentanément.

Le train des vagues est redevenu plus régulier. Nous approchons de CALLELONGUE, quelques petites déferlantes plus loin, nous pénétrons dans la calanque, et jouissons de la beauté du lieu au terme de 5,8 km de navigation, au portant, rapidement parcourus. Petit répit avant de repartir en direction de la MADRAGUE DE MONTREDON. Lieu ciblé pour notre picnic car sous le vent de la côte et donc abrité des vagues et du vent. C’est repartit pour le « manège enchanté » ou le « rodéo », cest selon… Au sortir de CALLELONGUE nous sommes accueillis par quelques déferlantes, qui nous chahutent. Les gouvernails et les «circulaires » sont mis à rude épreuve, même si quelques bateaux se retrouvent travers à la vague, dans l’ensemble tout s’est plutôt bien passé: « merci les kayaks! »

Cap CROISETTE « le retour »: nous longeons le bord, poussés par le vent: toujours lui! SAMENA, puis arrivée à LA MADRAGUE. Les bateaux sont tirés à terre et « hop à la baille »… L’eau claire et la température encore accueillante nous permettent d’apprécier des fonds plutôt agréables.

Les tire bouchons font leur office et nous voilà au soleil, face à LA BONNE MERE, sauf JPK qui résolument lui tournait le dos…  Le FRIOUL s’offre à notre regard, des voiles colorées régatent en rade de MARSEILLEQuel bonheur de se trouver là…

Quelques gouttes de pluie nous incitent à plier bagages, nous mettons le cap sur les GOUDES et retrouvons les travaux forcésavant de regagner Le BRUSC à l’issue de cette journée divertissante: une belle journée de KAYAK et d’amitié.

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Déjà l’heure d’écrire le prochaine épisode approche, il est programmé au samedi 16 octobre avec pour objectif: « La rade de Toulon »…