Huit des nôtres ont participé le 4 juin 2017 à la 43ème édition de cette grande manifestation d’embarcations à propulsion humaines: la Vogalonga. La date ne figurant pas au calendrier « Raids & randonnées » 2017 du club, organiser le déplacement pour y participer restait possible mais ne pouvait concerner qu’un nombre réduit de participants. Néanmoins la fête fut très belle, et remercions Alain de nous la partager…
Aux premières lueurs du jour (06:30), le groupe composé de Christian R., Patricia, Jacques et Alain s’élance sur la route avec ses fidèles coursiers sur la remorque. Après l’habituel arrêt à l’aire de repos de Beausoleil dont la vue majestueuse surplombe le rocher de Monaco, puis un arrêt pique nique sur l’autoroute Italienne, le groupe arrive au camping Village Jolly. Il est 16:30. Puis nous prenons possession du bungalow. Mercredi 31 : Le lendemain est consacré à la recherche d’un endroit pratique pour la mise à l’eau. Tronchetto n’est pas des plus accueillants, tant à cause d’un quai assez haut qui rendrait l’opération de mise à l’eau délicate, que par l’obligation d’aller parquer l’auto et la remorque à 2 km de là, ni même par l’accueil fait par le gardien de ce petit port que visiblement nous ennuyons avec cette Vogalonga.
C’est à la base nautique de San Giuliano que nous trouvons un accueil sympathique. Il ne nous est rien demandé de payer et nous pouvons stocker nos kayaks et la remorque sur un vaste terre plein. Bonus, le parking auto à l’extérieur est gratuit lui aussi et notre camion n’est garé qu’à 200 mètres de l’eau. Enfin, pour rallier Venise, il suffit de longer le « Ponte della Libertà », c’est à dire aller tout droit, donc impossible de se perdre même en cas de brouillard épais !
Jeudi 01 :
L’équipe en profite pour faire du tourisme, la visite de Venise et des îles, acheter des souvenirs et s’inscrire à la Vogalonga. Oh surprise, point de file d’attente qui commence en bas de l’escalier… il y a juste une personne avant nous : c’est dans la plus parfaite sérénité que cette formalité est accomplie pour nos huit participants.
La visite de Murano : Le passage des maîtres verriers est encore bien présent sur l’Île, comme en témoignent les lustres sophistiqués et autres bibelots. Certaines verreries d’art produisent des objets de grande qualité tout en adoptant un style contemporain.
La visite de Burano : l’île est réputée pour ses maisons peintes de couleurs vives. À l’origine, les pêcheurs peignaient les maisons de différentes couleurs pour se repérer lors de leur retour (dans cette région le brouillard est particulièrement dense, surtout en hiver). Là, nous y verrons encore quelques dentelières affairées à leur ouvrage ancestral.
Vendredi 02 juin :
Le groupe mouille les kayaks pour aller visiter Venise par les canaux. Là, les gondoliers nous apprennent à tenir la gauche, car dans ces canaux étroits avec les gondoles qui ont toutes leur longue rame disposée à tribord, c’est le seul moyen de se croiser sans occasionner de collision entre les coques.
Certains canaux secondaires laisseront un effluve nauséabond pénétrer nos narines, agrémenté de matières fort douteuses en suspension dans l’eau…
Alors que le premier groupe rame sur le chemin du retour (et avec un incompréhensible égarement de route de l’un de ses équipages), le second groupe composé de Nathalie, Christian D., Yannick et Annie, arrive au camping vers 16:00. Retrouvailles et bon repas préparé par Patricia clôtureront cette journée.
Samedi 03 juin :
Toute l’équipe part visiter Venise au gré de ses envies. L’afflux touristique est massif et chacun d’entre nous songe que pour visiter avec plus de sérénité, il serait mieux de venir ici hors saison.
Dimanche 04 juin : le grand jour.
Les équipages sont les suivants :
- Alain et Christian.D (K2),
- Patricia et Yannick (K2),
- Jacques et Annie (K2),
- Christian.R: « seat on top » (K1),
- Nathalie: Necky, Elaho (K1).
L’équipe se lève à 05:00. Après un copieux petit déjeuner, nous partons au club ou nous arrivons à 06:15. A 07:00 tout le groupe est à l’eau et prend la direction de la zone de départ. Nous arrivons sur la ligne à 08:20.
A 09:00 pétantes, le départ est donné et la flotte s’étale. Avec Christian D. nous plaçons notre kayak dans le sillage d’une grosse embarcation qui nous « aspire » dans son sillage. Nous ferons une halte pour nous restaurer sur un îlot très plat avant de repartir de plus belle.
A 13:27 nous coupons la ligne. Trois minutes plus tard un coup de canon suivi d’un message en Italien annonce la fermeture de celle-ci.
Sur le chemin du retour nous croisons les autres membres de notre épopée qui vaillamment continuent jusqu’au bout.
Puis le groupe se retrouve à la base nautique, fourbu et bronzé, ou malgré la fatigue il faut charger les kayaks sur la remorque.
Dans le feu de l’action, une participante embarquera par inadvertance la pagaie de Nathalie. Cette dernière finira par retrouver son bien soigneusement rincé et rangé dans le club de kayak local…
Enfin, le soir au camping, autour d’un verre de rosé, chacun relatera sa course, son histoire, son bain forcé, son envie pressante non satisfaite et tant d’autres anecdotes qui ont pimentées la journée.
Lundi 05 :
Les huit « mercenaires » embarquent sur un gros vaporetto pour visiter Burano. L’île est toujours aussi fréquentée et colorée. De retour à Venise, des groupes se forment et vont visiter des lieux en fonction de l’intérêt de chacun.
Le soir, le choix du restaurant restera un moment d’anthologie. Ho fame! Après avoir consulté « n » menus puis réservé à un restaurant, on l’annulera pour aller à un autre… Ah ces touristes Français !
La nuit venue, Venise est toujours aussi magique et aussi un peu plus calme. Les lumières des palaces se reflètent dans le grand canal à l’image de ces milliers d’embarcations qui firent de cette 43ème Vogalonga une magnifique fête du nautisme.
Mardi 06 :
Toutes bonnes choses ayant une fin, ce mardi nous ramène au Brusc avec plein de souvenirs dans la tête et dans les yeux, au point que certains projettent déjà d’y revenir !
Alain.
Venise est une de ces villes « magique »… Bon nombre de ceux qui y sont déjà aller, mais aussi d’autres pour qui ce sera une première, attendent que la Vogalonga s’inscrive à nouveau dans nos destinations. Bientôt peut être…
