Pour cette deuxième sortie à la journée, samedi 26 mai, la petite remorque fraichement revenue de Venise aura suffit à embarquer les 5 kayaks (4 K2 & 1 K1) des 9 participants.
Rendez-vous avait été fixé à 7:15 au club pour le chargement, afin de ne pas partir trop tard et risquer de rencontrer quelques difficultés de parking à l’arrivée à Giens. D’autant que le parcours du jour nécessitait, une petite logistique adaptée pour garer un véhicule au départ et le second au point d’arrivée.
La route menant au lieu dit « La Bergerie » est vite parcourue, un trafic étonnamment fluide pour un samedi matin. Le portage est réduit au minimum, la remorque ayant la taille requise pour passer sous le portique et nous permettre de décharger les kayaks à quelques pas de la plage. « Bon point » à Christian et Jacky qui se sont arrangés avec l’UCPA tout proche pour y laisser la remorque. Juste le temps de préparer les Kayaks et leurs occupants que déjà la navette des véhicules était faite: une voiture nous attend tout près de la pointe de l’Hermitage à La Madrague, la seconde et la remorque attendant sagement ici d’y être récupérées.
Le briefing d’usage est fait par Christian carte en main, puis nous appareillons alors que la plage s’anime. Des marcheurs, des plongeurs, des paddles et les plagistes prennent possession des lieux. La météo est belle, un peu brumeuse au loin, avec un petit air d’Est qui forcira dans la matinée. Au programme « rase cailloux » tout autour la presqu’île. Sans se presser nous arrivons assez vite à La Tour Fondue sous les yeux curieux et/ou envieux des passagers des « promènes couilllons » quittant le port. Le timing étant bon, nous décidons de traverser en direction de l’île du grand Ribaud et d’en faire le tour. Plus exposé au vent d’Est la navigation travers au vent rappelle à ceux qui l’auraient oublié qu’il faut rester vigilant afin d’éviter qu’une vague scélérate n’envahisse le pont du kayak. Nouvelle traversée, passage par le petit port du Niel toujours en travaux, avant d’arriver à l’extrémité Sud-Ouest de la presqu’île. Nous recherchons quelques temps la grotte, des « elle est là ! » et « Non c’est pas celle là ! » rythment nos découvertes. Finalement nous la trouvons, c’est la plus belle avec son entrée étroite telle une faille s’ouvrant sur une large et belle coupole.
« Il fait faim » mais nous décidons de poursuivre jusqu’au contournement complet de la presqu’île, redoutant que le vent ne force encore durant la pause casse-croute. Nous accostons sur une belle plage ni déserte ni bondée, face à l’île de la Redonne pour déjeuner. On est très loin du sandwich ! Apéro au champagne pour souligner la dernière bougie soufflée la veille par Christian, des salades de toutes sortes, du fromage fraichement descendu de la montagne par Michèle et Guy, gâteaux et ananas au dessert, sans oublier quelques breuvages sympathiques (avec modération). La sieste est votée à l’unanimité, courte (45mn) mais profitable.
Si nous avions parcouru 15,4 km en matinée, c’est un saut de puce (mesurable en mètres) qui nous attendait l’après-midi pour atteindre notre point d’arrivée: 1091 m. Trop facile !
Les préposés à la navette sont déjà en route et il ne faudra pas bien longtemps avant d’entendre le « Tut-tut! » nécessaire pour que le gardien du minuscule port de l’Hermitage ouvre la barrière à la remorque. Le chargement est une formalité vite expédiée, et nous prenons la route retour. Contre toute attente nous n’avons rencontré sur la route aucune difficulté et avons traversé Hyères et Toulon très facilement. Tous rodés aux rituels du rinçage et du rangement, l’affaire est vite entendue.
Encore une très belle journée de navigation et de partage comme on les aime au CK83. Serez-vous de celle du mois de juin (dimanche 24) au fort de Brégançon ?…
