Pour varier les plaisirs, un « WE initiation et découverte en rivière » était inscrit au mois de mai au calendrier des sorties du CK83. Même si l’on entend souvent « ça me plairait bien d’essayer »  ou «  la prochaine fois j’y vais », ces sorties en rivière mobilisent rarement plus d’une poignée de participants. 

Jour 1 (dimanche 24 mai): Le rendez-vous avait été fixé à Tallard. Cette petite commune, bien connue des adeptes de sport d’hiver dans les Alpes du sud, a inauguré il y a un peu plus d’un an, un bassin de slalom, aux installations fraichement remises à neuf. L’aménagement et le volume d’eau de la rivière, la Durance,  n’en font pas un bassin de compétition mais un terrain d’apprentissage idéal.

Deux savoyard (Michèle et Guy), 3 varois (Patrick, Momo et Eric), et un haut-alpin (Christian)  sont au point de rencontre à l’heure dite.  Anne, nous rejoindra pour déjeuner. Compte-tenu que pour Michèle, Guy et Patrick il s’agit d’une « première »,  l’objectif de la journée sera d’apprendre/comprendre les manœuvres de base et les mouvements d’eau. La mise à l’eau s’effectue en eau calme, un peu en amont du bassin où Christian distille ses conseils et explications aux 3 novices. Puis vient le moment de s’essayer sur une veine d’eau. Reprise de courant, Stop, traversée du courant (Back), gite, « mauvaise » gite et l’heure des premières baignades a sonné.  Les nageurs sont unanimes, «Elle est froide», mais vider son bateau ça réchauffe…

La matinée passe vite et il est l’heure de rejoindre Anne et Momo pour le pique-nique, mais pour cela il faut descendre la rivière jusqu’au bassin, passer un rapide, un drossage, traverser le bassin, et finir par un Stop au point de débarquement.

rivière1

La table au CK83 c’est sacré, c’est copieux, c’est gouteux, c’est arrosé (avec modération). Notre déjeuner n’y déroge pas, des aiguillettes de poulet préparées par Josette, au vin de Savoie, en passant par un plateau de fromages d’exception, personne ne reste sur sa faim…

Au programme de l’après-midi une descente du le pont de l’Archidiacre jusqu’au bassin de Tallard, l’occasion de mettre en application tout en profitant d’une magnifique ballade en pleine nature. Les quelques erreurs sont vite sanctionnées par… une baignade.

Cette première journée s’achève à Gap, chez Anne et Christian qui nous offrent une fois encore, avec une extrême gentillesse, le gîte et le couvert. Au diner se partagent les anecdotes, les taquineries et les impressions sur la journée passée. Un vrai bon moment…  avant de céder à un sommeil réparateur.

WE riviere 2015

Jour 2: Il y a les « lève tôt » qui patientent autour d’un café au soleil, les «grasse mat » qui farnientent au plus possible. Mais vers 8h00 tout le monde est réuni autour du petit déj. Aujourd’hui est prévu une descente, toujours sur la Durance, au départ de La Saulce en direction de Sisteron.

Aujourd’hui Anne sera de la partie, sur l’eau, seul Momo, convalescent, assura la partie navette et couverture média (photos, films).

La mise à l’eau est un peu chaotique, l’accès à la rivière se fait via des berges caillouteuses et notre petit reporter (Momo) n’aime pas les cailloux. Un couple de pêcheurs en aval assiste à notre départ. La première halte ne tarde pas, 2 dessalages matinaux nécessitent l’arrêt.

Anne, alertée par une douleur au dos, en profite pour user de sagesse et rejoindre Momo : nous continuerons à 5.

La ballade est plaisante mais couvre de la distance. « Quand nous seront passé sous un pont, vous pourrez commencer à penser arriver» avait lâché Christian. Nous naviguons un moment avec un signe. Pour certains, le pont tardait à venir… et une fois dépassé une bonne heure de navigation sera encore nécessaire avant de rejoindre l’endroit prévu de la pause déjeuner.  L’occasion de naviguer accompagné de hérons puis sous une nuée de rapaces : le spectacle est impressionnant.

Le pique-nique tient toutes ses promesses… Après le café et le Genépi se pose la question de savoir qui est partant pour poursuivre la descente? La digestion aidant, Michèle et Patrick renoncent.

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Seuls Guy, Christian et Eric poussent l’épopée jusqu’aux abords de Poët après avoir laissé sur tribord le joli village de Thèze juché sur ses parois rocheuses.

Notre logistique a cette fois eu un peu plus de mal à approcher la rivière par la route (« route » est un bien grand mot) et les retrouvailles ont pris un peu de temps. Un dernier café pour le goûter et il est déjà l’heure de penser au retour, à Gap pour Anne et Christian, au Brusc pour les  autres.

Peut-être en aurez-vous quelques échos, sinon provoquez-les… pour enfin dépasser vos dernières résistances, et être du prochain départ.  

Une vidéo (montage à faire) viendra prochainement « imager » cet article…